Le salarié bénéficie en théorie du maintien de sa rémunération dite « française », à laquelle s’ajoute des avantages pécuniaires ou en nature.
On compte ainsi parmi les avantages : la prise en charge des frais de logement, la mise à disposition d’un véhicule de société avec une autorisation pour un usage privé, l’octroi d’un second véhicule pour l’époux ou l’épouse du salarié expatrié, une prime d’expatriation, la prise en charge des frais de scolarité, les frais de voyage annuel vers la France pour la famille, la prise en charge de l’impôt sur le revenu dans le pays d’origine et/ou dans le pays d’expatriation, la prise en charge de formations pour l’époux ou épouse du salarié expatrié, la prise en charge du déménagement, etc.
La rémunération mensuelle brute doit intégrer tous les éléments qui ne constituent pas des remboursements de frais professionnels. Ainsi, la prise en charge du logement et de la voiture sont généralement considérés comme des avantages en nature, contrairement aux frais de scolarité des enfants du salarié, et doivent être inclus dans le calcul de la rémunération mensuelle brute.
Le montant de la rémunération brute dépendra cependant de deux éléments primordiaux : la rédaction du contrat de travail et la convention collective applicable.